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Pour Kassem Al Baridi (Daraa, 1958), le bénévolat est une façon importante de s’intégrer dans sa ville suisse d’adoption. “J’aime le contact et je ne peux pas rester sans rien faire. À Haus pour Bienne, je m’occupe d’un café interculturel. À l’école Autonome de Bienne je donne des cours d’arabe et de français. Avec la Croix-Rouge, j’accompagne les personnes âgées et je leur rends visite. Un autre lieu d’intégration qui me tient à cœur est l’InfoQuartier de Mâche. On y fait se rencontrer les Suisses et les étrangers au travers de diverses activités, comme la danse ou la musique.” À Haus pour Bienne, il a également organisé un atelier de calligraphie arabe et des expositions.

Syrien et d’origine palestinienne du côté de sa mère réfugiée en Syrie depuis 1948.“ Je suis venu en Suisse comme requérante d’asile avec ma femme et nos trois filles en 2016 . J’avais mené plusieurs enquêtes dangereuses avant et pendant la guerre, la dernière était une investigation avec d’autres journalistes sur le trafic d’organe humains à l’extérieur et à l’intérieur de la Syrie”.

Journaliste de formation, Kassem a créé le site swissarabic.ch, qu’il entretient quotidiennement et qui explique en langue arabe le fonctionnement et particularités de la Suisse, par exemple comment se passent les élections pour le Conseil de Ville à Bienne. Il est également animateur du programme national Homme Tische, qui organise des tables rondes en diverses langues pour les étrangers en Suisse.

Pour Kassem, la solidarité à l’égard des personnes âgées trouve ses racines dans sa culture. “Un grand nombre de mes activités visent aussi l’amélioration de l’intégration des personnes âgées. Je trouve que les aînés ne doivent pas rester seuls. Pendant le confinement, nous avons fait beaucoup de visites auprès des séniors. Une fois, j’ai rencontré une dame qui était toute seule. Elle n’avait ni mari ni enfants ni frères ni sœurs. Chez nous en Syrie, on ne laisse pas les personnes seules.”

Albaridi fait partie intégrante de l’ensemble de personnes que composent le projet et exposition Bénévoles, des engagements biennois, de la photographe Iara Vega Linhares en collaboration avec l’Association Présences de la Ville de Biel/Bienne en Suisse.

(EN)

For Kassem Al Baridi (Daraa, 1958), volunteering is an important way of integrating into his adopted Swiss city. “I like the contact and I can’t stay idle. At Haus for Biel, I run an intercultural café. At the Autonomous School of Biel, I teach Arabic and French. With the Red Cross, I accompany the elderly and visit them. Another place of integration that is close to my heart is the InfoQuartier de Mâche. It brings together Swiss and foreigners through various activities, such as dance or music.” At Haus for Biel, he also organized an Arabic calligraphy workshop and exhibitions.

Syrian and of Palestinian origin on the side of his mother, a refugee in Syria from 1948. “I came to Switzerland as an asylum seeker with my wife and our three daughters in 2016. I had brought several dangerous investigations before and during the war, the last one being an investigation with other journalists on human organ trafficking outside and inside Syria”. 

A journalist by training, Kassem created the website swissarabic.ch, which he maintains daily and which explains in Arabic the functioning and particularities of Switzerland, for example how the elections for the City Council take place in Biel. He is also a host of the national program Homme Tische, which organizes round tables in various languages for foreigners in Switzerland.

For Kassem, solidarity with the elderly is rooted in his culture. “Many of my activities also aim to improve the integration of older people. I find that seniors should not be left alone. During the lockdown, we made a lot of visits to seniors. Once I met a lady who was all alone. She had no husband or children or brothers or sisters. At home in Syria, we do not leave people alone.”

Albaridi is an integral part of the group of people who make up the project and exhibition Bénévoles, des engagements biennois, of the photographer Iara Vega Linhares in collaboration with the Association Présences de la Ville de Biel/Bienne in Switzerland.